Mammites : le cauchemar des éleveurs laitiers – Comment les prévenir ? Témoignage de la Ferme de l’Ambène
PROTÉGER LES CULTURES : REDUIRE L’USAGE DU CUIVRE FACE AUX MALADIES FONGIQUES, ALTERNATIVES À LA BOUILLIE BORDELAISE
11 juillet 2025
Le témoignage de la Ferme de l’Ambène : une solution naturelle, efficace et rentable
Dans le monde de l’élevage laitier, la qualité du lait est un enjeu central, tant pour le bien-être animal que pour la rentabilité des exploitations. L’un des indicateurs les plus surveillés est le taux de cellules somatiques dans le lait. Un taux élevé est souvent le signe de mammites, ces infections inflammatoires de la mamelle, aux conséquences lourdes : douleurs, perte de production, antibiotiques, lait jeté… et surtout, une baisse significative du prix du lait payé au producteur.
Que sont les cellules dosées dans le lait ?
Lorsqu’on parle de cellules dans le lait, il s’agit principalement de cellules somatiques. Ce sont des cellules naturellement présentes dans le lait, issues :
- Des globules blancs (neutrophiles, lymphocytes, macrophages), mobilisés en cas d’infection ;
- Et des cellules épithéliales, provenant du renouvellement du tissu mammaire.
Le nombre de cellules somatiques (NCS) est un excellent indicateur de la santé mammaire de l’animal. Plus il est élevé, plus il y a de risque d’infection, en particulier de mammite.
Seuils de référence :
- < 200 000 cellules/mL : excellente qualité de lait.
- 200 000 – 400 000 cellules/mL : risque d’infection subclinique.
- > 400 000 cellules/mL : pénalités économiques, déclassement du lait.
Au-delà de ces seuils, la coopérative ou l’acheteur applique des retenues sur le prix du lait. Dans certains cas, le lait peut même être refusé ou interdit de vente, surtout s’il y a usage d’antibiotiques.
Le cas concret de la Ferme de l’Ambène
La Ferme de l’Ambène, située dans le Puy-de-Dôme, a récemment été confrontée à une forte hausse de cellules dans le lait, à la suite d’une attaque de mammites dans son troupeau.
Fin janvier 2025, le taux de cellules était mesuré à plus de 540 000 cellules/mL, avec un risque direct de déclassement du lait.
Face à l’urgence, l’éleveuse a mis en place une cure de Défi’OL Bovin (produit naturel développé par Solu’Nature), accompagnée d’un nettoyage en profondeur de l’écurie.
Résultats en quelques jours :
- 30 janvier : 544 000 cellules/mL
- 2 février : 226 000 cellules/mL
- 4 février : 87 000 cellules/mL
- 6 février : 76 000 cellules/mL
Une division par 7 du taux cellulaire en moins d’une semaine, sans recours aux antibiotiques !
Des bénéfices multiples pour l’éleveur
L’utilisation de Défi’OL Bovin a permis à l’éleveuse :
- De préserver son revenu en maintenant la commercialisation du lait ;
- D’éviter un traitement antibiotique, souvent synonyme de pertes (lait jeté pendant plusieurs jours) ;
- D’agir pour le bien-être de ses vaches, en réduisant rapidement l’inflammation mammaire ;
- De renforcer la biosécurité de l’élevage et de limiter les risques de contamination.
Une approche naturelle, économique et responsable
Ce témoignage illustre parfaitement notre philosophie chez Solu’Nature : proposer aux éleveurs des solutions naturelles, simples à mettre en œuvre, sans résidus chimiques, efficaces et économiquement rentables.
En contribuant à la réduction des antibiotiques dans les élevages, nous participons aussi à la lutte contre l’antibiorésistance et à une meilleure sécurité sanitaire du lait.
63410 Charbonnières-les-Varennes
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